S'abonner

Le cancer broncho-pulmonaire primitif : à propos de 780 cas - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.147 
A. Marouani , D. Abdellouche, M. Khalfaoui, L. Besbes
 Setif, Algérie 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

Le cancer du poumon constitue actuellement un des principaux problèmes de santé publique, avec une incidence mondiale de 1,2 million de nouveaux cas par an et une mortalité touchant 1,3 million de personnes, il constitue la première cause de décès par néoplasie. Cette incidence ne cesse d’augmenter et risquerait d’atteindre 16 millions d’ici 2020 soit une augmentation de prés de 50 %. En Algérie, le cancer du poumon constitue un véritable fléau avec environ 35 000 nouveaux cas/an et 20 000 décès/an. En effet et malgré toutes les avancées thérapeutiques, le pronostic du cancer bronchique reste très mauvais.

Méthodes

Nous rapportons une étude rétrospective de 780 cas de malades, colligés au service de pneumologie sur une période de 10ans.

Résultats

Il s’agit de 689 hommes et 91 femmes avec une moyenne d’âge de 61ans. Le tabagisme actif est noté dans 87 % des cas. La symptomatologie clinique est dominée par la toux dans 61 % des cas. L’hippocratisme digital est retrouvé chez 34,5 % des malades et le syndrome de la veine cave supérieure dans 4,75 %. Tous nos patients ont bénéficié d’une radiographie et une TDM thoracique objectivant une opacité apicale avec lyse costale dans 4 % des cas, une opacité hilaire dans 33 %, une opacité excavée dans 31 % et une opacité ronde périphérique dans 12 % des cas. Le diagnostic histologique est confirmé par biopsie bronchique dans 65 % des cas, ponction biopsie trans-pariétale dans 32 % et par biopsie d’un site métastatique dans 18 % des cas. Au terme d’un bilan d’extension, le cancer bronchique est classé dans la majorité des cas aux stades III et IV. Les patients ont bénéficié d’une chimiothérapie, d’une radiothérapie et d’une exérèse chirurgicale en fonction de leur état général, le type histologique et le stade de la tumeur.

Conclusion

Le cancer du poumon reste une affection fréquente, grave, de diagnostic très tardif posant un véritable problème diagnostique et thérapeutique qui nous impose une réflexion raisonnable pour une meilleure prise en charge.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 33 - N° S

P. A99-A100 - janvier 2016 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Adénocarcinome bronchique avec mutation de l’EGFR et réarrangement ALK concomitants : analyse de deux cas et revue de la littérature
  • J. Caliez, I. Monnet, A. Pujals, G. Rousseau-Bussac, L. Jabot, A. Boujemaa, K. Leroy, C. Chouaid
| Article suivant Article suivant
  • Le cancer bronchique chez les non-fumeurs
  • A. Moustarhfir Elidrissi, H. Benjelloun, N. Zaghba, A. Bakhatar, N. Yassine